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vendredi 7 février 2020

Les grands courants de la pensée économique.

Les grands courants de la pensée économique

                               I.            Le courant classique
Le courant classique est apparu durant la révolution industrielle (XVII-XVIIIè siècle). Il est issu de l’essor du capitalisme.
ü   Division du travail et la spécialisation
C’est Adam Smith au XVIIIè siècle qui a proposé l’idée de la division du travail et de la spécialisation. Ceci permet d’accroître la productivité, car chaque personne effectue une seule et unique tâche, ce qui engendre une plus grande richesse des nations.
ü  La loi des « débouchés »
Cette loi, proposée par J-B. Say indique que l’offre crée sa propre demande. En
conséquence, si la demande est présente, l’offre augmentera, et ainsi de suite. Dans un tel cas de figure, il ne peut y avoir de crise.
ü   Le principe de la « main invisible »
 Le principe de la main invisible implique que le marché, où s’effectue tous les
échanges entre agents économiques, est toujours en équilibre. Il existe une conciliation
entre l’intérêt personnel et l’intérêt général. Il s’agit donc de rechercher l’intérêt personnel afin de contribuer à l’intérêt général.
ü  Le libéralisme économique
Le courant classique repose sur la libre entreprise : l’état ne doit pas intervenir
dans l’économie, et ne s’occuper que des tâches régaliennes (justice, police, armée).
Adam Smith : « Laisser faire, laisser passer ». Dans cette phrase, il prône également la libre circulation des marchandises, pour favoriser le commerce.
                            II.            Le Marxisme en économie
Le Marxisme est apparu au XIXè siècle et propose une vision de l’économie très différente de celle des classiques. Le marxisme fait un bilan très négatif du système capitaliste, et considère qu’il n’y a eu aucun progrès social avec les classiques, malgré les progrès technologiques.
ü  La théorie de la valeur-travail
La théorie de la Valeur-Travail dit que le travail donne de la valeur aux produits. La valeur associée aux produits ne provient que du temps qui a été socialement mis enoeuvre pour les produire. Il s’agit d’un élément commun à toutes les marchandises dans l’échange.
ü   Plus-value et Exploitation
Dans l’idée des classiques, il y a une exploitation des travailleurs. Ils ne sont pas
rémunérés à leur juste valeur et en regard du travail qu’ils ont fourni. Il y a alors une
plus-value empochée par l’employeur capitaliste. L’appropriation de cette plus-value est le fondement de l’exploitation.
ü  La théorie des crises (ou la chute inexorable du capitalisme)
La concurrence entraîne l’élimination d’un certain nombre de personnes, se faisant
absorber par les plus grands groupes. Il se produit donc une concentration des différentes firmes. Pour Marx, la force du capitalisme provient de la concurrence. S’il n’y a plus de concurrence, ce qui risque d’arriver s’il y a monopole de certaines sociétés, le capitalisme court à sa perte. Actuellement, cette prédiction ne s’est pas réalisée.
                         III.            Le courant néo-classique (ou marginaliste)
Ce courant est apparu à la fin du XIXè siècle. Il a été mené par un franco-suisse WALRAS et un anglais MARSHALL. Il prône un renouveau de pensée et une évolution du courant classique. Il apparaît comme réponse au capitalisme et à l’essor des sciences.
ü  L’utilité marginale
L’économie doit évoluer et exploiter les nouveaux outils qui apparaissent, et
notamment les mathématiques avec le calcul différentiel. L’économie devient alors une
annexe mathématique.
On utilise une unité marginale : « Quelle est la dernière unité produite qui a
apporté satisfaction ? » et « Quelle est la satisfaction que procure la dernière unité
consommée ? » afin d’orienter les études économiques, ainsi que la production
ü  L’analyse micro-économique
Le courant néo-classique fait un premier pas dans l’analyse micro-économique en étudiant les besoins individuels et non ceux des groupes.
ü  L’équilibre général
D’après les néo-classiques, si on laissait libre cours aux individus d’agir, on créé une offre et une demande, avec un équilibre général sur les marchés et donc à la satisfaction de tous les individus.
                         IV.            Le courant Keynésien
Le courant Keynésien est issu de John Maynar Keynes, dans les années 1930. Il a été étoffé pendant la crise de 1929 aux Etats-Unis et en Europe, en raison du crash boursier. Cette crise a eu une très grande envergure avec plus de 12 millions de chômeurs aux USA et 6 millions en Allemagne en 1933. Hitler arrive au pouvoir en 1933, et pour faire face au chômage, il créé une armée constituée de chômeurs.
ü  Analyse Macro-économique
Keynes créé l’analyse macro-économique, et analyse l’économie en termes de circuits qui réunissent des acteurs économiques dans des marchés.
ü  L’intervention de l’état
Keynes pense que le marché ne peut pas s’équilibrer automatiquement et pense qu’il ne faut pas lui laisser libre cours. Il estime qu’une intervention de l’état est nécessaire pour réguler l’économie : On parle alors de révolution Keynesienne. Seul l’état est capable d’enrayer le chômage en relançant la demande.

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